Le Château de Vaux-le-Vicomte, paré de milliers de guirlandes et lumières, vous plonge dans un univers magique… Les cours, la façade du château et le jardin à la française se transforment en un monde merveilleux où illuminations et animations offrent la promesse d’une parenthèse enchantée pour toute la famille. La projection monumentale sur la façade du château achèvera chacune de ces journées féeriques !
« Paris martyrisé ! mais Paris libéré !….». Le 25 août 1944, sur le perron de l’Hôtel de Ville, le Général de Gaulle, dans un discours historique, annonce la capitulation des troupes d’occupation allemande, reçue quelques heures plus tôt.
Le 19 août 1944, Paris se soulève. Après quatre ans d’occupation nazie, les Parisiens se mobilisent pour repousser l’ennemi.
Il y a 75 ans, Paris s’insurge. Le colonel Henri Rol-Tanguy, chef des FFI, les Forces Françaises de l’intérieur d’Île-de-France, appelle à l’insurrection. 2000 policiers reprennent le contrôle de la préfecture de police et le drapeau français flotte à nouveau sur le bâtiment pour la première fois depuis quatre ans.
Hommes, femmes et enfants se joignent au soulèvement populaire. En une semaine, 600 barricades sont érigées à Paris et en banlieue dans l’attente de l’intervention militaire des Alliés qui tarde à venir.
Mon père y était, il avait 25 ans (à André LELOUP)
Moins connu que le D-Day en Normandie, le Débarquement en Provence revêt
pourtant une importance stratégique, et aussi symbolique pour la France.
400 000 soldats ont pris part, il y a 75 ans, à
l’offensive provençale. BEP/Nice Matin Par Quentin
Laurent
C’est « l’autre débarquement » de la Seconde Guerre
mondiale. Moins connu que celui du 6 juin, élevé au rang de mythe et maintes
fois célébré par le septième art, mais au final pas moins important. Le 15 août
1944 – il y a 75 ans ce jeudi – marque le lancement de l’opération Dragoon en
Provence, un peu plus de deux mois après Overlord et le déferlement de l’allié américain sur les plages normandes.
Dragoon et Overlord auraient initialement dues être
lancées simultanément, mais entre autres par faute de moyens, le volet
provençal est décalé de plusieurs semaines. Il s’agit pour les armées alliées
de prendre l’Allemagne en tenaille. Dragoon, co-dirigée par les Américains et
les Français – où l’on retrouve le général de Lattre de Tassigny –, a pour
objectif de libérer les ports de Toulon (Var) et de Marseille (Bouches-du-Rhône),
cruciaux pour organiser le ravitaillement des troupes et la reconquête totale
de l’Hexagone. Le 14 août au soir, la radio anglaise de la BBC multiplie les
messages codés annonçant l’imminence du déploiement : « Nancy a le torticolis.
»
Minuit passé, les premières bombes sont lâchées et des milliers de soldats sont parachutés dans le noir dans l’arrière-pays varois, tandis que le reste des forces accostent entre Toulon et Cannes (Alpes-Maritimes). 2 200 bâtiments, dont 850 navires de guerre, principalement américains et anglais. Fréjus (Var) tombe le 16 août, Draguignan (Var) dans la foulée. Il faudra une petite semaine pour récupérer Toulon aux Allemands, tout comme Marseille, avant que les forces alliées ne remontent en suivant la Rhône pour finalement retrouver les régiments d’Overlord en Bourgogne.
Algériens, Marocains, Tunisiens…
Mais si ce débarquement revêt une importance pour la
France, c’est parce qu’elle en aura été très largement partie prenante. En
juin, seuls 177 vaillants du commando Kieffer avaient foulé les plages de
Normandie. Sur les quelque 400 000 soldats qui participeront à l’offensive
provençale, on n’en décompte pas moins de 250 000 sous les couleurs de la
France – et dont une grande partie d’Algériens, Marocains, Tunisiens, ou Sénégalais.
Pour la commémoration des 60 ans de Dragoon, en
2004, Jacques Chirac leur
rendra un vibrant hommage : « Chasseurs d’Afrique, goumiers, tabors, spahis,
tirailleurs, zouaves, ils ont été les inlassables artisans de la victoire. » Un
épisode à part, aussi, dans la mémoire de l’ancien président. Alors âgé de 11
ans, il réside encore au Rayol-Canadel – au cœur de Dragoon – à l’été 44. Et sa
famille aura eu l’occasion d’accueillir, le 15 au soir, le général Brosset, à
la tête de la 1re division française libre.