AIR LEGEND les 10 et 11 Sept 2022

« Le rêve n’a pas d’âge et le ciel le sait.
Rien n’est plus merveilleux que l’imaginaire de l’aviation avec ses héros, ses récits et ses appareils légendaires.
Pourtant, peu de rendez-vous, peu de spectacles aériens proposent des plateaux d’exception offrant à chacun une rencontre avec cette histoire qui nous semble si proche.
Ceci a donné naissance aux meetings aériens AIR LEGEND.

Christian Amara
Directeur Général

Lien de billetterie :

https://airlegend.fr/billetterie/

Il y a 78 ans à la mémoire de nos libérateurs.

Mon père André LELOUP avait 23 ans ce 15 août 1944 et il débarquait en Provence avec son bataillon.

Le 15 août 1944, à 8h, les Alliés débarquent en Provence, sur dix-huit plages entre Toulon et Cannes. Aux côtés des troupes anglo-saxonnes figure un puissant corps d’armée constitué de 260 000 Français sous le commandement du général Jean de Lattre de Tassigny. C’est le troisième débarquement après ceux de Sicile et de Normandie.

Le débarquement proprement dit se déroule plutôt bien, car une bonne partie des troupes allemandes ont été rappelées vers le front de Normandie, ouvert deux mois plus tôt. Toutefois, la prise de Marseille et de Toulon va se heurter à une forte résistance de l’occupant.  

Les troupes françaises remontent vers Toulon après être débarquées près de Saint-Tropez (photo : ECPAD)

Un soutien bienvenu à Overlord et à la libération de la France

Baptisé Anvil (« Enclume ») puis Dragoon (« Dragon »), le débarquement de Provence est placé sous le commandement du général Alexander Patch, qui commande la VIIe Armée américaine. Pour la première fois intervient aussi une véritable armée française, sous les ordres du général  Jean de Lattre de Tassigny

Forte de 260 000 hommes, elle est constituée de volontaires de la France Libre et surtout d’anciens soldats de l’armée d’armistice, qui étaient aux ordres de Vichy. Elle recense aussi des conscrits d’Afrique du Nord, « pieds-noirs » et musulmans à part égale. Pendant que les Anglo-Saxons s’engouffreront dans la vallée du Rhône, c’est elle qui va conduire l’assaut contre Toulon et Marseille.

Une progression plus rapide que prévu

En deux jours, 115 000 hommes touchent terre. L’assaut a été si rapide que les Allemands ont eu à peine le temps de réagir et l’on ne comptera que quelques dizaines de victimes parmi les Alliés.

Dès le 19 août 1944, les Allemands reçoivent de leur hiérarchie l’ordre de se replier, à l’exception des garnisons de Toulon et Marseille qui ont ordre de résister coûte que coûte.